Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 39

" CLAIRE LISETTE?" Avais-je demandé, car je n'avais jamais entendu ce nom. J'augmenta la pression de mon pied sur les testicules du bandit qui était toujours couché sur le dos et à même le sol. Je ne savais pas pourquoi je n'éprouvais aucune pitié pour cet homme. Était-ce parce que mes enfants étaient en danger, et cet énergumène faisait partie de ceux qui leur voulais du mal, alors pas de pitié. Quand il s'agit de ses enfants, une mère peut soulever les montagnes pour leur sauver la vie. J'appuyais encore plus fort, il se mit à supplier, je lui dis que j'attendais des réponses à mes questions. Il finit par avouer que Claire Lisette avait quelqu'un à sa tête mais il ne savait pas qui c'était. La douleur fut tellement forte qu'il finit par s'évanouir. Il fut ligoté par les agents de sécurité. Je ne voulais plus attendre, je pris la décision de faire mon entrée mais prudemment, ne sachant pas vraiment quelle était la situation à l'intérieur. Je fus suivie par des policiers que la directrice avait appelé pour leur dire ce qu'il se passait dans son école. En fait il s'agissait d'un kidnapping ou vol d'enfants, je me savais vraiment pas comment appeler ça. Un des policiers me saisit, m'empêchant de continuer à avancer. Tandis que les autres entrèrent. Au bout d'un certain temps, il eut des coups de feu. Je sentis une pression dans mon cœur, je ne savais pas ce qu'il se passait à l'intérieur. Puis je vis un policier sortir en appelant par téléphone les urgences et demander une ambulance je lui dis que j'étais médecin, enchaînant avec la question de savoir qui étaient les blessés. Il me dit les trois bandits et le père des enfants. Là je sentis mon cœur battre à vive allure, je poussais un cri strident :

" Nooooooooon!!!!"

Sans attendre, je courus à l'intérieur et cherchais dans tout les sens en criant " Charles!!!!!! "

Finalement, je trouva la salle où Charles était allongé sur le sol, inconscient. Mon corps tremblait, mes pieds faillirent me lâcher, mais je dus me ressaisir. Mon mari était allongé sur le sol, avec du sang partout. James me saisit et voulu m'empêcher de toucher Charles, je lui rappela que j'étais médecin, et mon rôle était de sauver des vies. Il me lachat, je pris son poul, il était très faible. Heureusement, les secours arrivèrent très rapidement et ils le mirent sur un brancard avec un masque d'oxygène. Entretemps James me rassura que les enfants étaient en sécurité dans un bureau avec la directrice. Je dis aux ambulanciers que je montais dans l'ambulance avec eux et que non seulement j'étais médecin, mais en plus, l'homme blessé était mon mari. Que j'étais la propriétaire d'un hôpital, je leur donnais rapidement l'adresse. Effectivement c'est dans mon hôpital qu'il avaient décidé de l'amener. Dans l'ambulance, je pris la main de Charles et me mis à lui parler.

" Darling, please stay with me, you have to live for me, for our children! Baby please!!! Mon amour, tu dois te battre. J'ai besoin de toi, les enfants ont besoin de toi, tiens bon pour nous...!! "

J'avais les larmes pleins les yeux, mais je me devais d'être forte, pour mon chéri, pour mes enfants, pour notre famille. Une fois à l'hôpital, toute l'équipe des médecins étaient déjà en alerte et, dès notre arrivée, Charles fut rapidement pris en charge. Je voulus les suivre dans la salle des urgences, mais le Dr Smith m'en empêcha. Je pris place dans mon bureau, je pris mon téléphone pour informer les parents de Charles, Frédérick me dit qu'ils se mettaient en route avec le jet privé de leur père. Au moment où je voulais appeler James, Nick et Richard firent leur entrée, ils me prirent dans leurs bras, chacun à son tour, je pus enfin me lâcher. J'éclata en sanglots, toutes les larmes que j'avais retenues, je n'en pouvais plus. Ils me rassurérent que Charles était fort, il allait s'en sortir. Mais son état m' inquiétait et tant que je ne savais pas ce qu'il se passait dans la salle où mon mari était, je n'étais pas en paix.

Richard me fit savoir que les enfants étaient en sécurité au camp militaire. Pendant que nous étions en train de parler, Jeannice et Bob entrèrent dans mon bureau. Nick et Richard leur cédèrent les places autour de moi, Jeannice me serra dans ses bras, me disant que tout allait bien se passer. Ils me demanderent si j'avais prévenu Frédérick, je leur dit oui en faisant un signe de la tête. Au bout d'une attente qui me sembla interminable, Dr Smith fit enfin son entrée. Tous, nous nous levames en même temps. Il nous rassura que Charles était en vie, mais son état était alarmant. La balle avait failli, à un millième près toucher le cœur, mais ce ne fut pas le cas, et il avait réussi à retirer celle-ci. Dieu merci!! Je lui demanda si je pouvais le voir. Il me dit que Charles était dans un coma. Je failli m'ecrouler. J'insistais et il finit par me laisser le voir. Je me rendis dans la chambre où mon chéri était couché, les larmes coulaient de mes yeux sans arrêt. Nous venions à peine de nous réconcilier, pourquoi le sort s'acharnait-il contre nous de cette façon? Nous étions en train de vouloir faire un autre enfant pour sceller notre retour ensemble. Charles voulait tellement ce bébé, et maintenant il était couché dans cette chambre blanche, dans le coma. Non, cela était trop dure pour moi. Comment voir mon mari, cet homme plein de vie, couché sur ce lit, sans bouger? Je n'arrivais pas à accepter cette situation. Puis, je ne sais pas, à la pensée des jumeaux, je voyais comment ceux-ci étaient heureux d'avoir leur père, je me dis que je devais être forte pour nous et pris la décision de ne pas faiblir.

Assise sur la chaise à côté du lit sur lequel il était couché. Je pris la main de mon mari, je la mis sur ma joue en lui disant :

" Darling, please, you have to fight for us, for me, for you, for the kids! You know how much I need you, how much I love you! Tu ne peux pas laisser ceux qui nous ont fait ça gagner en te laissant mourir. Toi vivant, sera un échec cuisant pour eux. J'ai besoin de toi, Daryl et Soraya ont besoin de toi, ce bébé que tu m'as demandé de te faire aura besoin de toi, bats-toi , mon amour, tu t'es battu pour notre réconciliation, vas-tu laisser tout ceci tomber et jeter l'éponge? Non mon amour, tu n'es pas un lâche, tu es toi, mon homme, celui qui m'a dit qu'il était prêt à soulever les montagnes pour être avec moi, celui qui m'avait promis d'être un mari présent, aimant, affectueux, un père digne de ce nom pour ses enfants, mon meilleur ami..."

En parlant, j'avais les larmes qui coulaient. Cet homme, couché, dans le coma, était l'amour de ma vie, la pièce qui me complétait. Je ne pouvais pas me résigner à le perdre ainsi sans essayer de le sortir de là. Dr Smith vint me dire que je devais me reposer, mais je ne voulais pas quitter son chevet, je savais que Charles ressentait ma présence, il savait que j'étais là, je ne pouvais pas, ne voulais pas sortir de cette chambre. Puis je sentis quelqu'un me tenir par les épaules, c'était ma mère, elle me prit dans ses bras et me convainquit de sortir un instant, d'aller prendre une douche, voir les enfants pour les réconforter et revenir. Je dûs accepter cette proposition et fis ce que Maman m'avait dit.

Nick me ramena à la maison pour me laver et changer de vêtements puis me rendre chez mon frère pour voir les enfants.

Il furent très heureux de me voir, et voulurent savoir où était leur père, je leur expliqua qu'il était à l'hôpital, mais qu'il dormait parce-que la blessure lui faisait mal, que le Dr Smith lui a donné un somnifère pour qu'il ne sente plus mal. J'essayais juste de minimiser pour ne pas effrayer les jumeaux. La petite Soraya me dit qu'ils allaient prier pour que Dieu guérisse leur papa, Daryl me dit que c'est Granny ( leur grand- mère paternelle) qui leur a appris à prier, et leur avait dit que Dieu exaucait toujours les prière des petits enfants. Je dus faire beaucoup d'efforts pour ne pas pleurer. Après les avoir bordé et mis au lit, je me rendis dans le bureau de James , car il avait transformé une pièce de sa maison en bureau. Je voulais savoir ce qu'il s'était réellement passé. Il me prit dans ses bras, car j'étais en sanglots. Puis, nous nous assimes sur le canapé avant qu'il ne commença à me relater les faits.

" Tu as un homme merveilleux à tes côtés, au départ, avec tout ce qu'il ya eu avant, je ne le portait pas dans mon cœur à cause de toute la souffrance que tu avais subi, mais il ne cesse de me démontrer le contraire. Un des assaillants voulait te tirer dessus quand tu étais dans la cours en train de chercher à faire parler le malfrat. Charles a pris la balle qui t'était destinée. Cet homme était caché, mes hommes ne l'ont pas vite vu, mais ton mari , si. Et, il a vite compris que l'homme était sur le point de te tirer dessus, sur ordre de Fanny, car c'est elle qui les a recruté. Quand leur plan de kidnapper les enfants a échoué, elle leur a donné l'ordre de te tuer. Les faux grands parents sont en fait des gens qu'elle a engagé pour jouer ce rôle, des pauvres gens dont le fils est gravement malade et qui a besoin d'une intervention chirurgicale pour survivre, mais la facture étant très élevée, ils ont demandé de l'aide à une amie de Fanny, une certaine Claire Lisette, qui leur a dit que son amie avait besoin des personnes comme eux pour jouer un petit rôle pour elle, moyennant une grosse somme d'argent pour payer les frais hospitaliers de leur fils. Dans le désespoir, ils ont accepté croyant que, les jumeaux étaient les enfants de Fanny car c'est ce que Lisette leur a fait croire, disant que Fanny et son mari étaient en instance de divorce et celui-ci lui empêchait de voir les enfants. Ces derniers croyaient aider une mère en détresse, elle leur a même remit une photo des jumeaux. Au moment où je te parle, Fanny, Lisette, le couple, et les deux assaillants restant sont entre les mains de mon ami Claude Epson, le commissaire pour enquête approfondie. Et tu sais qu'il est incorruptible, c'est exprès que j'ai demandé à ce que ce soit lui qui s'en occupe. De ce côté tu peux rester calme, ils vont payer pour tout ce qu'ils ont fait. Celui qui a tiré sur Charles a été abattu sur le champ par un policier qui était à côté de la scène. Je suis convaincu que c'est toujours cette Fanny qui était derrière la première tentative de kidnapping lors de votre weekend avec les enfants.

Tu vas devoir être forte pour toi les jumeaux et pour Charles, dis-toi qu'il n'aimerait pas te voir dans cet état. Il a besoin de toi en ce moment où il est en train de se battre pour sa vie. J'ai informé Roger, il prend le premier vol demain matin. Il sait que toute la famille doit être à tes côtés. Papa et lui reviennent demain.

Tu es une fille forte, tu as toujours su puiser en toi une énergie positive pour faire face à toute les épreuves qui ont traversé ta vie, tu surmonteras aussi celle-ci, je le sais, et crois-moi, toute personne impliquée de près ou de loin dans cette histoire va payer cela très cher. Crois ferme, Charles est un gars fort, il va se battre pour toi, pour les petits, je sais qu'il va ouvrir les yeux bientôt."

Commentaires

Les commentaires des lecteurs sur le roman : Mon amour trahi