Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 40

Après avoir vu les enfants, ma causerie avec James avait renforcé mon engagement à faire sortir Charles de cet état où il était. Nick me ramena à l'hôpital, Jeannice et Elyan étaient là pour me soutenir. Je leur demanda de rentrer elles refusèrent catégoriquement. Je savais que Jeannice et Charles étaient très proches l'un de l'autre, Elle était la "sœur" de Charles, donc c'était inutile pour moi d'insister, elle ne pouvait pas m'écouter. Quand à Elyan, Charles était son beau-frère en sucre, ils étaient aussi très complices, c'est d'ailleurs elle qui avait mit en marge la stratégie qui a permis que Charles et moi puissions nous remettre ensemble. Et toutes les deux étaient très déterminées. Je leur remis la clé de mon bureau, il y avait une salle de repos. Elyan me força à manger quelque chose car j'en avais besoin pour tenir le coup. Je pris juste un petit morceau de poisson et une poignée de riz avant de retourner dans la chambre où Charles était couché se battant pour vivre.

Je tenais toujours sa main, en lui disant combien je l'aimais, que j'avais besoin de lui, je ne dormirais plus jamais sur notre lit s'il ne se réveillait pas. Je continuais à parler quand j'entendis un bruit de pas, en me retournant, je vis Frédérick, son père, sa mère et trois autres personnes, que je ne connaissais pas. Je me leva pour saluer la maman de Charles, elle me prit dans ses bras, et toutes les deux éclatèrent en sanglots, je lui c laissa la chaise sur laquelle j'étais assise, elle prit la main de son fils et lui dit:

" Mon fils, c'est ta maman, je ne t'es pas retrouvé pour te perdre, j'ai été séparée de toi, pendant tant d'années, maintenant que je t'ai retrouvé, tu veux me quitter? Tu vas me faire le plaisir de te réveiller de ce coma. Ta femme a besoin de toi, tes enfants ont besoin de toi, ton père, ton frère et moi avons besoin que tu sois en vie, toute la famille te veux vivant, très deux oncles sont là et ta cousine Arleen a tout laissé tomber pour te voir, alors mon fils, tu vas nous faire le plaisir de te lever de ce lit, nous avons ton mariage à préparer."

Je voyais cette pauvre femme en pleurs devant son fils, j'avais le cœur brisé. Le père de Charles était beaucoup plus calme, il s'adressa à son fils :

" Écoute Fiston, tu vas pas nous lâcher hein!!! Tu es un battant, je ne suis pas prêt à enterrer un de mes fils, c'est ton frère et toi qui allez m'enterrer, alors tu vas donc me faire le plaisir de sortir de ce coma, et très rapidement"

Arleen me prit dans ses bras, nous pleurames encore un bon bout de temps, avant de les conduire dans mon bureau. Le père de Charles refusa de venir avec nous pour rester au chevet de son fils. Entretemps, Frédérick, était dans le bureau du Dr Smith pour s'enquérir de la situation de son jumeau. Sa renommée internationale lui conférait un certain privilège à chaque fois qu'il arrivait dans un hôpital, et là il s'agissait du cas de son frère, Dr Smith ne pouvait que lui laisser la latitude d'avoir accès au dossier de son jumeau. Après les avoir consulté tous les clichés, scanners et autres, il revint dans la chambre et me dit:

" Belle - sœur, t'inquiète, il va s'en sortir. "

La mère de Charles fut soulagée de l'entendre, nous tous d'ailleurs. Puis le père de Charles me posa des questions sur ce qu'il s'était réellement passé, je lui rapporta ce James m'avait dit, son silence était inquiétant. Je me rappelais que Fred m'avait dit que quand leur père est en colère, s'il reste silencieux, alors il fallait mieux s'inquiéter car ses réactions en ce moment là était souvent très dures.

Frédérick pris la résolution d'accompagner leur maman ainsi que les autres membres de la famille biologique de Charles à leur hôtel, Monsieur Colton refusa de partir, il voulait rester au chevet de son fils avec Fred et moi. Nous faisions le relais, celui qui avait besoin de s'allonger, allait dans ma salle de repos. Ce fût ainsi durant toute la nuit. Le Papa de Charles décida d'aller à l'hôtel pour prendre une douche et revenir, Frédérick et moi firent pareil quand James et Richard arrivèrent. À mon retour, Papa et Roger étaient arrivés. Je vis James et Monsieur Colton en pleine conversation, je savais qu'ils parlaient des assaillants. À la mine de leur visage, je pouvais imaginer ce qu'il se passait dans leur tête.

Entretemps, les deux mamans et la cousine de Charles, Elyan et Jeannice étaient dans la chapelle de l'hôpital pour prier. Je les avais rejoint. Et ce fut ainsi pendant plusieurs semaines. Je continuais à m'occuper des malades, j'avais prêté serment, c'était mon métier, mon devoir de sauver des vies. Ma famille, la famille de Charles, étions tous à son chevet, à lui parler, Fred était toujours là à lui prodiguer des soins. Tout l'hôpital parlait de leur ressemblance, et de l'amour que les deux familles se témoignaient. Les journaux parlaient de cette affaire, les journalistes ne cessaient de rôder autour de l'hôpital pour avoir des informations. Je reçus l'appel de Nick disant que les jumeaux voulaient voir leur père, je ne sus quoi dire, mais Fred me dit de les laisser venir. Je ne pus qu'optemperer. Une fois arrivés, Frédérick les conduisit dans la chambre, ils me trouvèrent assise au chevet de mon petit garçon me dit :

" Mom, ma sœur et moi avons quelque chose à dire à notre père, tu permets? "

Je leur fis oui de la tête. Les deux se placèrent de chaque côté du lit, chacun tenant une main, et se mirent à lui parler :

" Daddy, c'est pas cool ce que tu fais! Tu m'as dit que nous sommes les deux hommes de la famille, nous devons prendre soin des femmes, ça fait des semaines, tu es couché, Maman et Granny pleurent tout le temps.

Papa, tu es un lâche "

J'étais surprise d'entendre Daryl parler ainsi à son père, je voulus le stopper, mais Fred me fit signe de le laisser continuer.

" The man on this bed is not our father! Our father is a very strong man, not a coward, so you, on this bed, you are not the father we know"

Waoooo!!! Mon fils parlait comme une grande personne, je lança un regard interrogateur à Fred, il me fit juste signe de laisser les enfants continuer.

Soraya se mit à parler à son tour

" Si tu ne te lèves pas , tu n'es plus notre Papa, et me m'appelle plus "Sweety" I don't like what you are doing, how can you be in this bed so long, making Mummy and Granny to cry always? Yo have to wake up Dad, WAKE UP "

A peine avait- elle fini de parler, je vis les doigts de la main que Soraya tenait bouger, elle cria:

" Mummy, oncle Freddy, la main de papa a bougé!! "

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