Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 41

~ Charles ~

J'étais l' homme le plus heureux du monde à ma sortie du coma, les premières personnes sur lesquelles mes yeux se sont posés étaient ma femme et mes enfants. Pendant mon coma, j'ai eu un rêve dans lequel mes enfants m'exigeaient de me lever, que je leur avais menti, j'étais un lâche, un incapable qui se laissait aller au lieu de se battre pour eux, je faisais pleurer leur maman ainsi que leur grand-mère. Je pense que ce rêve avait été le stimulateur qui m'a ramené à la vie. Voir mes enfants et ma femme à mon réveil me fit tellement plaisir, mon seul désir à cet instant était de les serrer dans mes bras.

Tout le film des événements repassait dans ma tête, tous les souvenirs de ce qu'il s'était passé m'était revenus en mémoire.

Quand Sheryl m'avait averti que des étrangers voulaient récupérer les enfants, mon sang avait fait un quart de tour. Une fois dans les bâtiments, nous avons constaté que les assaillants étaient armés et l'un d'eux communiquait avec le commanditaire au téléphone. Je les surveillait, James et moi voulions les prendre vivants afin de pouvoir découvrir qui était derrière cette enlèvement. J'avais déjà été averti que les petits avaient été mis en sécurité dans une soute en dessous du bureau de la directrice, cette soute avait été construite en prevision de ce genre d'incident. Une fois rassuré, je pouvais donc prendre mon costume d'officier en réserve pour arrêter les malfrats. Pendant que je me préparais à attaquer cet homme pour le désarmer, je suivais aussi sa conversation et je l'entendis dire à son interlocuteur, qu'il avait la mère des enfants en joue et qu'elle ne serait plus que mauvais souvenir dans quelques secondes. Je compris très vite que c'était de ma femme que l'ont s'apprêtait à assassiner. Je ne pus me résigner à voir ma femme mourir sans empêcher cela. Au moment où il allait tirer, mon réflexe fut de barrer la voie à la balle avant qu'elle n'atteigne Sheryl. Je préférerais mourir à sa place, sa vie était beaucoup plus importante. J'étais heureux de la savoir si près de moi, à mes côtes à mon réveil. Sentir la chaleur de sa main était la chose la plus belle, son baiser était encore mieux. La douceur de ses lèvres me fit frémir. Même après que les enfants soient partis, ma femme tenait toujours ma main, elle avait eut peur de me perdre. Je le voyais dans ses yeux qu'elle n'avait pas dormis, elle avait l'air si fragile que je m'en voulus de lui avoir imposer mon coma.

Perdu dans mes pensées et ma comptemplation de ma femme, Fred fit son entrée en compagnie de mon père et de James.

" Hey! Comment se sent le rescapé de la mort? "

C'est Fred qui posa la question avec une once de moquerie dans sa voix, je lui répondis :

" Heureux de retrouver ma femme"

" Tu nous as donné une belle frayeur Bro, te voir inconscient sur ce lit n'était pas facile, j'ai cru que tu partais...! Ta femme a perdu le goût à la vie! avait dit Fred.

Cela me fit très mal et me mot en colère contre toutes ces personnes. Papa et Maman firent leur entrée, ma mère me serra dans ses bras, elle avait les larmes aux yeux, je ne voulais pas la voir ainsi. Je savais combien elle m'aimait, nous avions été privés l'un de l'autre pendant trente bonne années, me perdre l'aurait tuée. Mon père pris aussi place à mon chevet :

" Écoute, je commence sérieusement à penser qu'il est temps pour toi et ta famille de quitter ce pays et de venir vivre avec nous en Australie, je ne suis pas prêt à perdre aucun d'entre vous, toi, ta femme, tes petits et ton frère, vous êtes ma plus grande richesse et je ne renoncerai à vous pour rien au monde. Tu n'as pas besoin de rester ici si vos vies sont en danger constant. Il faut y réfléchir"

Je comprenais bien le point de vue de Papa, mais , il fallait tenir compte du fait que Sheryl avait sa clinique, sa famille avait beaucoup sacrifier pour lui offrir cela, je n'étais pas sûr qu'elle laisserait tout tomber pour vivre en Australie. D'ailleurs je je ne voulais vraiment pas y penser.

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Mon mari était en vie , hors de danger, je pouvais enfin dormir. J'avais passé des nuit blanches, je ne pouvais pas dormir pendant qu'il se battait contre la mort. Mais j'étais aussi en colère contre Fanny et sa bande. Je pris ma voiture , direction le commissariat, je voulais voir le visage de Fanny et lui dire deux mots.

Une fois au commissariat, l'ami de James, le commissaire qui était chargé du dossier me reconnut au premier regard et fut très surpris de ma visite. Il me fit entrer dans son bureau et me demanda ce qu'il pouvait faire pour moi. Je lui dis que je voulais voir Fanny. Je fus conduite au parloir par un de ses officiers. Quand on aménag Fanny, elle fut surprise de me voir. Elle voulut retourner je lui demanda de s'asseoir, elle prit place juste en face de moi.

" Fanny, il est vraiment pathétique de voir une belle fille comme toi gâcher sa vie de cette manière. Pourquoi tu as orchestré le kidnapping de mes enfants? Et en plus tu as demandé à tes complices de me tirer dessus. Tu pensais que moi morte, Charles serait revenu vers toi? Était-ce vraiment nécessaire de faire tout ça pour un homme qui ne t'a jamais aimé et qui ne t'aimera jamais? Pour ta gouverne, je suis au courant de tout, je dis bien de tout. Pour coucher avec toi, les trois fois que cela a eu lieu en cinq ans de mariage, il lui fallait être ivre d'alcool pour monter sur toi, et juste pour cinq minutes. Donc en cinq ans de mariage trois rapports sexuels de cinq minutes chacun dont au total quinze minutes. Tu le dégoûtes, Ta mère, ton père, Bernadette et toi, vous l'avez menacé de me tuer s'il ne me quittait pas le lendemain de notre mariage, vous avez profité de sa dépression pour lui faire signer les papiers du divorce, mais, vous avez oublié une chose, un amour comme le nôtre ne s'éteint jamais. J'ai été, je suis et je resterais la seule femme de sa vie, la preuve il a préféré prendre la balle qui m'était destinée, crois-tu qu'il ferait la même chose pour toi? L'amour, le vrai amour ne se force pas, tu es restée avec lui pendant cinq ans, tu n'as pas été capable de te faire aimée par mon mari, crois-tu que c'est en mettant un terme à ma vie qu'il t'aimerais? En plus tu voulais kidnapper nos enfants, les enfants pour lesquels Charles peut tuer quelqu'un pour? Je crois que tu as besoin d'être dans un asile de malades mentaux car tu en fait partie. Tu vas finir tes jours enfermée, ainsi que tes complices. D'ailleurs, moi à ta place, je commencerai à tout balancer car, Bernadette Scott a fait savoir à la police que tu es le cerveau de tout dès le début il y a cinq ans"

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