Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 48

~ Charles ~

Bernadette Scott et son complice et amant s'étaient logés dans une vieille bâtisse abandonnée à la frontière, dans une petite bourgade en bordure de l'océan. Ils avaient essayé d'être le plus discret possible. Ce que les deux fuyards ne savaient pas était que cette vieille bâtisse était à moi. Je l'avais acheté dans le but d' y construire un hôtel pour les touristes. Cette petite bourgade avait la plus belle plage de la région, mais était très négligé et j'y avait fleurer un potentiel. Cet endroit était très beau. La mer était bleue. A un certain moment de l'été, les dauphins étaient visibles lorsqu'ils nageaient. Et ça, c'était une période où des gens aimaient les regarder.

En vrai, la bâtisse était abandonnée depuis des décennies et le bâtiment s'écroulait petit à petit. J'avais d'autres projets plus urgents c'était la raison pour laquelle les travaux n'avaient pas démarré. Dans mon programme, je devais rencontrer les architectes, voir leurs propositions avant la destruction complète de cette bâtisse et le début des constructions, mais tout cela devait se faire après notre retour du voyage de noces.

Comme le hasard fait bien les choses, il a fallu que ce soit cette vieille bâtisse qui serve de refuge pour Bernadette Scott et son complice. Ce que je ne savais pas c'était que, Papa avait recruté des mercenaires pour retrouver ces deux fuyards.

Ces mercenaires avaient été déployés dans tout le pays et surtout dans les petits villes, villages et bourgades. Leur chef avait étudié de très près la personnalité des deux et avait compris que ceux-ci se seraient cachés dans des coins reculés, effectivement ce fut le cas.

Mais comme un chat, jeté dans l'eau ne deviendra jamais un poisson, le complice de Bernadette Scott s'était remis à son métier favoris : le trafic de la drogue, des femmes et j'en passe. Et, malgré sa discrétion, il avait fini par attirer l'attention sur lui et ce fut très facile pour les mercenaires de mon père de le localiser. Il fallait maintenant infiltrer le groupe en se faisant passer pour quelqu'un qui pouvait leur fournir des filles et des armes. Le malfrat avait mordu à l'hameçon. C'est ainsi que les mercenaires avaient commencé à tisser le filet autour des deux complices. Le chef de mercenaires engagés par mon père était au parfum des mouvements de Bernadette et son complice. Quand l'étau fut bien serré, l'assaut final avait été donné non sans morts. Bien entendu, les deux malfrats avaient fait des recrutements dans cette bourgade, des désœuvrés qui avaient rapidement mordu à l'hameçon en y voyant un moyen de se faire de l'argent facile.

Au moment de l' assaut, la majorité des malfrats avaient été soit tués, soit blessés. Bernadette avait reçu une balle au bras et à la jambe. Les combats durèrent plusieurs heures, et finalement, les deux furent arrêtés.

Bernadette et son complice étaient réclamés par plusieurs pays, ils allaient enfin payer pour tous les crimes qu'ils avaient commis. Cela voulait dire plusieurs années de prison, voire, passer le restant de leurs jours derrière les barreaux.

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