Roman Mon amour trahi chapitre Chapitre 49

~ Charles ~

En me réveillant ce matin là, j'étais l'homme le plus heureux. Enfin!! Sheryl et moi, allions commencer une nouvelle vie avec nos enfants. L'ombre de Bernadette Scott était enfin écartée de nos vies. J'allais enfin jouir de ma femme. Les ondes négatives de celle qui fut jadis ma mère étaient définitivement détruites par son arrestation.

Assis sur mon lit, je me remémorais notre premier mariage, j'avais été l'homme le plus heureux ce jour là, et le plus malheureux le lendemain. Je sentis en moi le besoin de parler au père de Sheryl et à ses frères. Dieu merci, le bruit à la porte était Frédérick. Je lui fis part de mon idée, et il approuva ma démarche.

Arrivés à l'hôtel, ce fut une chance de trouver toute la famille Agapez. Tous furent surpris de nous voir débarquer. Après les salutations d'usage je pris la parole :

" Je fais cette démarche aujourd'hui pour vous présenter, une fois de plus mes excuses pour mon attitude, ma lâcheté lors de mon premier mariage avec Sheryl. Je lui ai causée une grande douleur et à toute votre famille, et, pour dire la vérité, je n'en suis pas fier. Je voulais faire la promesse à vous tous que plus jamais, je ne ferai souffrir votre fille, votre sœur comme ce fut le cas il ya six ans. Sheryl est tout pour moi, je vous promets de passer toute ma vie à réparer ce qu'il s'est passé il ya six ans. Je tenais à vous le dire avant de lui passer la bague au doigt une seconde fois"

Monsieur Agapez était un homme très compréhensif. Il me dit:

" Mon garçon, je sais et j'ai toujours su que tu aimais ma fille. Ce qu'il s'est passé la dernière fois n'était pas de ta faute, tu y as été contraint. Tu as protégé la vie de ta femme. Tu as failli mourir la dernière fois toujours pour la protéger, et ça je te serai reconnaissant toute ma vie, cet acte a été une belle preuve d'amour. Tu as ma bénédiction, soyez heureux"

Entendre ces paroles était un baume dans mon cœur. Toute la famille Agapez m'avait pardonné.

Frédérick et moi, sommes retournés à l'hôtel. Dans deux heures, je devais me marier. Les garçons d'honneur étaient tous là en train de s'apprêter. Je pris une bonne douche, puis m'habilla. Mon fils fit son entrée dans la chambre, en compagnie de son oncle Nick, ce petit bonhomme était mon portrait craché. Me regardant dans les yeux, il me dit qu'il voulait me parler d'homme à homme. Tous, avions perdu la voix. Je le fis asseoir, je pris place à côté de lui, il décida de me parler debout.

" Daddy, je voudrais te dire une chose, je t'aime beaucoup, mais si tu fais pleurer maman, tu auras à faire à moi...."

Woooo!!!! J'étais en proie à des sentiments contradictoires. D'une part, je me rendais comptes que mon fils aimait sa mère plus que moi, et en même temps j'étais fier de mon petit garçon. Il me prouvait par cette attitude qu'il allait être un homme, un vrai plus tard.Je savais qu'il était très protecteur vis-à-vis de sa sœur, mais là....

Je le pris et le mis sur mes cuisses et je lui dis

" Daryl, je te fais la promesse que jamais je ne ferai pleurer ta maman, je l'aime énormément, ta mère est la femme la plus importante dans ma vie. Ta sœur et toi , vous êtes mes trésors, je suis très reconnaissant à votre mère d'avoir fait de moi votre papa. Tu n'as rien à craindre, jamais je ne te decevrai. Je serai un bon mari pour ta maman et un merveilleux père pour ta sœur et toi"

Il mit ses bras autour de mon cou et me dit " Je t'aime Papa"

Je le serra dans mes bras.

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La journée était ensoleillée, une fois encore j'allais dire oui à Charles, l'homme de ma vie. Tous les souvenirs de notre première rencontre défilaient dans ma mémoire. Notre premier baiser.... Mon amour pour Charles ne s'était jamais éteint. Même pendant toutes ces années durant lesquelles nous étions séparés. Je crois que c'est cet amour, qui m'a fait ne pas mettre un terme à la grossesse des jumeaux.

L'appel de ma mère me fit sortir de mes pensées. Elle voulait savoir comment j'allais, si tout allait bien. Effectivement, tout allait bien. A peine j'avais fini de parler avec maman, mon téléphone sonna, cette fois ce fut Charles, mon cœur se mit à battre.

" Hey Baby, how are you doing?"

Moi: " Love, je vais bien, mais un peu stressée"

Charles : " Baby, today is our day! You know how much I love you right? Je te promets de faire de toi la femme la plus heureuse. Tout va bien se passer. Mon petit homme est venu me menacer, il a dit que si je fais pleurer sa maman, j'aurais à faire à lui"

Tous les deux avions éclaté de rire, surpris par cette attitude de notre fils. Je ne savais pas que mon petit garçon m'aimait à ce point, mettre son père en garde.

Je mis fin à l'appel car je devais m'habiller.

Quand je fus prête, ma petite Soraya était rayonnante dans sa robe, elle me fit un bisous sans manquer de me dire que j'étais très belle . Elle était avec ma mère, qui me prit dans ses bras, puis fit une prière pour ma vie future ainsi que pour la cérémonie. Puis elle, ma fille, les demoiselles d'honneur avions pris la direction vers les acsensseurs.

Je pris place dans la voiture qui avait été préparée pour nous avec les filles, Jeannice, Élyan, Shelsea, les cousines de Charles. Elles étaient toutes très belles, je fis une prière intérieurement afin que Dieu leur accorda, à chacune, la chance de rencontrer, lors de ce mariage, des hommes qui allaient les aimer comme c'était le cas de Charles vis-à-vis de moi.

C'était une limousine présidentielle immense qui nous attendait, Elyan, Soraya et moi, car les autres filles avaient une autre limousine apprêtée pour elles. La famille Colton avait sorti le grand jeu.

À notre arrivée à l'Église, Charles était déjà là avec Fred, Bob, Max, bref toute sa bande d'amis. Mon père vint me prendre la main pour me mener à l'autel. Mes frères vinrent tous me serrer dans leurs bras, maman aussi. Papa et moi marchions dans l'allée décorée de belles roses et des tulipes, une très belle allée. Je vis Charles debout , droit dans son costume :

" Mon Dieu, qu'est-ce qu'il est beau!! " avais-je pensé intérieurement. Dès que nos regards se sont croisés, je pouvais lire le mouvement de ses lèvres quand il chuchota :

" I love you"

Plus je m'approchais de lui, plus mon cœur battait à un rythme effréné. J'avais de la sueur pleine dans les paumes des mains, heureusement que le bouquet de la mariée absorbait celle-ci.

Une fois devant Charles, mon père prit sa main et déposa la mienne dessus, puis il déposa un baiser sur mon front, s'adressant à Charles, il lui dit :

Le Mariage (5) 1

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